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I. La place de la femme dans la vie familiale

Publié le par 102

 1. La place de la femme au foyer vis à vis de son mari et de ses enfants 

 

Auparavant, l'image de la femme était celle de la mère foyer, de l'ouvrière mais pas d'une personne faisant partie intégrante de la société, le père avait le rôle principal et même primordial dans la famille mais cette hiérarchie s'efface peu à peu. La famille peut se définir comme un couple avec ou sans enfant ou un parent avec son ou ses enfants..La vie des femmes depuis le XIXème siècle a obtenu beaucoup de changements à plusieurs niveaux notamment grâce à des femmes qui souhaitaient affirmer leur identité et exprimer leur différence.                                                                                             

                                                               Femme au foyer avec ses enfants dans les année 1950.

 "La femme doit obéissance à son mari" : Voici une citation du Code civil (ou code Napoléon), d'après la loi de 1804,qui pourrait assez bien résumé la condition des femmes auparavant.. Ce code regroupe les lois relativent au droit civil français, c'est à dire l'ensemble des règles qui déterminent le statut des personnes, celui des biens et celui des relations entre les personnages privée. Le Code civil de 1804 inscrit ouvertement dans la loi l'inégalité des sexes. Le mari est nommé comme "le juge souverain et absolu de l'honneur de la famille", cela veut dire qu'il doit protéger sa femme et en retour celle-ci doit accepter de se soumettre au devoir qu'on lui attribue, se soumettre à la volonté de son mari. Le Code civil se fait l'ennemi de toute féministe. En effet auparavant, le mari  était considéré comme le chef de famille, il était le représentant de l'autorité dans la famille, le seul à prendre des décisions: il décidait de tout, il était le seul à aller travailler ou dans certains cas, la plupart des épouses qui travaillaient, travaillaient avec leur mari dans les champs mais ne  travaillaient pas sans l'accord de leur mari. Quand une femme travaillait cela signifiait pour le homme qu'il avait une mauvaise situation financière ce qui 'obligeait son epouse  à travailler. A cette époque le rôle social de la femme, c'est à dire son comportement attendu par les membres de la société ,est de s'occuper des tâches ménagères et de l'éducation. Quant à l'homme son rôle social, est de travailler pour ramener de l'argent au foyer et que personne ne conteste son autorité dans la famille. La société était très attaché a ce modèle familial, "l'homme à l'extérieur, la femme au foyer". Il faut savoir que la femme ne possède pas d'identité propre, elle passe de "fille de..", à "femme de.." et puis dans certains cas "veuve de". L'homme était le seul à avoir un droit sur les enfants. Mais durant ces soixante dernières années au fur et à mesure des années les choses et les mentalités ont évolués les femmes prennent plus d'indépendance, se détachent de leur mari, travaillent, et contestent le rôle qu'on leur donnent.

Après avoir obtenu le droit de vote en 1944 les femmes peuvent croire  au changement en voyant leurs droits augmenter et se concrétiser. En France vis à vis de la famille d'autres petits changements avaient eu lieu avant le droit de vote, comme en 1938 dans le code civil des devoirs et des droits  respectifs des époux, où on supprimait la place de chef de famille au mari en cas d'absence, d'interdiction, d'impossibilité pour le mari de manifester sa volonté, et de condamnation, elle donne aussi à la femme une capacité juridique restreinte.

A partir de 1950, la femme peut posséder une carte bancaire mais toujours avec l'autorisation de son mari, le mari est le tuteur de la femme ses comptes lui appartiennent, la femme dépend donc financièrement de son mari. 

Ensuite en 1960 les mères célibataires ont le droit de posséder un livret de famille.

Dans ces années là on peut donc voir que la femme reste légalement subordonnée à son mari : celui-ci décide de presque tout concernant le couple et les enfants, chargé d’administrer ses biens et ceux de son épouse ou de décider de leur lieu de résidence.

 Le 13 juillet 1965, en France, est promulguée une loi qui permet à la femme de travailler sans l'accord de son mari. Ainsi, parmi les épouses d'ouvriers qualifiés, le poids des femmes égalitaires triple en passantdes femmes au foyer à celui des femmes salariées. C'est une conquête de l'autonomie, les femmes mettent de côté  non seulement les tâches ménagères mais prennnent aussi des décisions.  Elle autorise également les épouses à gérer les biens qui leur appartiennent librement. Mais des inégalités subsistent, le mari reste le seul à pouvoir gérer les biens communs, toute fois il doit solliciter le consentement de sa femme pour les actes les plus important. Il faudra attendre la loi de 1985 qui supprime la notion de chef de famille pour l'égalité complète des époux dans la gestion des biens commun. Cette loi favorise l'égalité entre l'homme et la femme, en limitant les droits du mari sur son épouse. A cette même époque les femmes peuvent désormais ouvrir un compte à leur nom, même contre l'avis de leur mari ce qui leur offrent plus de liberté.

Le 4 juin 1970 l'autorité paternelle est remplacée par l’autorité parentale cette loi ne concerne que les couples mariés, dans les couples divorcés, c’est le père qui détient l’autorité, et c’est à lui de prendre les décisions concernant les enfants. La loi ne sera donc pas utile pour toutes les femmes puisqu'au cours des années 1980, les divorces sont de plus en plus fréquents Il faudra attendre 17ans pour que cette loi soit changée.

 

Comment la place des femmes a-t-elle évolué dans la société française depuis 1945 ?

 

    • La situation des françaises après la 2GM

    • Rupture des années 1960 et 1970

    • Le féminisme en devenir depuis les années 1980

 

     I) La situation des femmes après la Seconde Guerre mondiale

 

   44 : Droit de vote des femmes

   46 : La constitution de 1946 garantit l’égalité des droits entre l’homme et la femme

   49 : Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir

 

   1 . Les femmes françaises citoyennes

   Leur rôle dans la Résistance a été essentiel. L’histoire et l’imagerie de la Résistance ont longtemps privilégié les actions armées et les faits héroïques, auxquels les femmes ont en général peu participé. Cependant les actions armées ne sont qu’une partie de la résistance et auraient été impossibles sans les autres réseaux et mouvements de résistance dans lesquels le nombre de femmes est très important. Elles s’occupent de l’alimentation, des fournitures, du secrétariat, des journaux clandestins. Elles cachent les clandestins, organisent plusieurs manifestations, et jouent les mères innocentes ou les séductrices pour accomplir des tâches de renseignement particulièrement dangereuses. Malgré leurs actions indispensables elles ne sont pas reconnues à la fin de la guerre. Seules 6 F sont reconnus Compagnons de la Libération contre 1024 H. Pire, avec l’épuration sauvage apparaît le phénomène des femmes tondues en masse qui touchent 20 000 F, pour la moitié d’entre elles pour « collaboration horizontale ». La collaboration trahit sa fonction de femme gardienne des valeurs de la patrie : elle couche avec l’ennemi comme la patrie s’est couchée devant l’Allemagne. La honte est alors vécue comme une punition de la F sortie de son rôle traditionnel. Le retour d’une France virile fait subir une véritable violence aux F encore largement marquée et façonnée par la « Révolution nationale » du gouvernement Vichy fondée sur les valeurs traditionnelles « Travail, Famille, Patrie ».

 

   2 . 1944 – 1947 : Le droit de voter contre le devoir de rentrer au foyer

   Le débat à propos de l’égalité politique qui se tient en mars 1944 à l’Assemblée consultative d’Alger, aboutit à l’ordonnance du 21 avril 1944 qui donne le droit de vote aux F. Pour tous il s’agit alors davantage d’une récompense octroyée aux F pour le rôle qu’elles ont joué pendant la guerre que d’une conquête des féministes. Le 21 avril 1945 les F se rendent aux urnes pour la première fois à l’occasion des élections municipales. Ces droits politiques nouveaux ne s’accompagnent pas de droits civiques qui auraient permis de construire la F responsable et indépendante dont l’image apparaît lors de la Résistance.

   Pourtant le principe d’égalité progresse dans la sphère publique par l’obtention de plusieurs victoires en 1945-1946 : l’accès des F à la magistrature, l’abrogation de l’inégalité des salaires, et surtout l’inscription de l’égalité dans la constitution de 1946.  La présence féminine à l’Assemblée constituante ne suffira pas à assurer une plus grande émancipation des F, d’autant plus que les élues et l’Etat tiennent à ce que les F ne dérogent pas à leur rôle de mère de famille.

   Le statut des F demeure donc ambigu : il repose sur l’ambivalence entre l’instauration légale de l’égalité et la protection des mères. L’arrivée presque en catimini des françaises devant les urnes parallèlement aux turbulences de l’après-guerre n’a suscité ni ferveur ni passion, au point que l’on évoque le terme de « non-événement ». La législation d’après-guerre se focalise plutôt sur la politique nataliste par le biais notamment du quotient familial pour l’attribution des allocations, par les allocations de maternité et de pré-natalité.

 

   3 . Années 1950 marquées par le modèle du bonheur de la ménagère et Le deuxième Sexe

   Après la peur, les séparations, les privations imposées par la guerre, la société française rêve de romance et de consommation dans l’exaltation du foyer. Le modèle américain gagne la France dans le contexte des Trente glorieuses, les médias proposent aux françaises un univers doré dans lequel le progrès technique est valorisé pour sa capacité à alléger les tâches ménagères et la gestion domestique semble devenir possible pour toutes. C’est le début de Christian Dior qui révolutionne la mode par son « new look », des magazines féminins (ELLE crée en 1945) qui mettent en avant le modèle de la femme parfaite. Petit à petit la F qui était le sujet de la consommation en devient aussi l’objet. Elle doit être belle pour séduire son époux et devenir un produit répondant à l’appétit sexuel masculin dont la satisfaction devient un facteur d’équilibre des familles clairement revendiqué. La F est double : à la fois objet sexuel et sujet sexué. Ces deux rôles contradictoires sont incarnés par les F de la nouvelle vague : femme-objet dont le corps symbolise l’aliénation de la société de consommation et F mystérieuse à la recherche de son propre sens.

   En 1949 Simone de Beauvoir publie Le Deuxième Sexe, livre qui démontre qu’ « on ne naît pas femme : on le devient », autrement dit qu’il n’existe pas une nature innée des F mais que la féminité et son poids restent un produit social, la F étant aliénée par l’homme ainsi que par elle-même, sous la pression des mères envers leurs filles. En témoignant ouvertement en faveur de l’égalité Simone de Beauvoir a fait figure de détonateur des changements sociaux considérables qui apparaissent à partir des années 1960.

 

        Années 1960 – 1970 : la rupture

 

   65 : Droit pour les F d’ouvrir un compte en banque et de travailler sans l’accord de leur mari

   67 : Loi Neuwirth légalise la contraception

   75 : Loi Veil autorise l’avortement

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Couple marié des années 60

Couple marié des années 60

En 1975 le 11 juillet, une réforme du divorce est promulguée. L'adultère n'est plus un délit; les maris trompés ne sont plus excusables de se faire justice eux-mêmes; il n'est plus nécessaire d'accuser son conjoint des pires erreurs pour s'en séparer. Le divorce se civilise, la nouvelle loi introduit deux cas : la séparation de fait, les époux peuvent se trouver séparés alors qu'ils ne sont pas divorcés, elle a lieu sans intervention du juge, la séparation de fait est réglée par les époux eux-mêmes. Et la séparation de consentement mutuel les époux s'entendent sur la rupture du mariage et sur ses conséquences. Le divorce est réglé par la convention rédigée par les époux et les avocats. Cette réforme à pour objectifs de dédramatiser la rupture et de considérer les conjoints comme des adultes. Cette réforme  a lieux quand le mariage commence à diminuer et perdre de l'importance auprès des gens. On peut voir que le nombre de mariage diminue et que le nombre de divorce augmente. Le nombre de divorce passe entre 1973  et 1985 de 50900 à 102400.

En 1985 la notion de chef de famille est supprimé, mettant la femme à égal de l'homme dans la famille. La même année, la loi qui donne l'égalité complète des époux dans la gestion des biens commun sera promulgée.

Le 22 juillet 1987 sort une loi remède a celle du 4 juin 1970 : même en cas de divorce, l’autorité parentale est partagée entre le père et la mère, et les parents (vivant ensemble ou non) peuvent s’ils le souhaitent, exercer l’autorité tous les deux.

Le 8 janvier 1993 l’autorité parentale partagée devient obligatoire : l’enfant doit  être élevé par son père et par sa mère : c’est le juge qui décide de placer l’enfant chez l’un des deux parents,  seulement si les 2 parents ne s'entendent pas.  

Le 1er janvier 2005 on remet en cause le pouvoir paternelle à cette date, les parents pourront choisir de donner à leurs enfants le nom du père, celui de la mère ou les deux accolés. Cette modification, réclamée dès 1978 par le Conseil de l'Europe, transforme complètement le modèle existant où les enfants n'avaient pas le choix que de prendre le nom de leur père,  on voit donc bien qu'on ne parle plus d'autorité paternelle mais d’autorité parentale, où la femme a de plus en plus d’importance. Mais en réalité, le changement n’a pas été si radical que ça puisque depuis 1985, les parents pouvaient aussi ajouter le nom de la mère au nom du père pour leur enfant.  Au fur et à mesure on peut voir que la femme s'émancipe de son mari, la femme est désormais l'équivalent de son mari dans la famille du moins par l'appellation, car certaines inégallités subsistent pas dans les lois mais dans les mentalités.

2. La femme et le Contrôle de son corps. (Avortement, contraception)


 

Le XXème siècle est pour les femmes le combat au droit  à la maîtrise de leur fécondité par l'usage de la contraception et au recours possible à l'avortement. Ce combat a été très dur mais il faut l'avouer, il a notamment été possible grâce à une prise de distance de la population vis-à-vis de l'église et de la religion.  Mais surtout grâce à des femmes comme Simone de Beauvoir et au MLF, que le début du corps féminin libéré de ses obstacles et de ses principes moraux est possible.

 

Pancarte lors de manifestation pour la contraception.

 

Il faut savoir qu'auparavant la femme ne contrôlait pas son corps, la contraception et l'avortement étaient interdits ; ils étaient considérés comme un crime passible de la Cour d'assises (3 mois à 6 ans de prison). Et même la propagande en leur faveur était interdite. Les personnes qui étaient suspectées d'avoir participé à un avortement pouvaient être déférées devant le Tribunal d'État. Il y eût même un moment où l'avortement était considéré comme un crime d'État puni de mort, il faut savoir aussi que la femme devait se soumettre aux relations sexuelles avec son mari c'etait un  de ses devoirs.

En 1955 l'avortement thérapeutique est autorisé si on identifie des troubles majeurs  sur l'enfant en gestation ou s'il y'a des risques importants pour la santé de la mère.

En 1956  est créée l'association « Maternité Heureuse » par Marie-Andrée Lagroua-Weil et Evelyne Sullerot, qui prendra le nom de « Planning Familial » en 1960, elle consiste à satisfaire les vœux du couple en ce qui concerne les problèmes de la naissance, du couple lui-même et de la famille ; c’est-à-dire la fécondité, la stérilité, la conception, la maîtrise de la procréation, l’acceptation d’une grossesse en cours Lorsqu’elle crée, avec le docteur Pierre Simon, la Maternité Heureuse, sont but est de prévenir les drames de l’avortement en développant la contraception.

En adhérant, les femmes peuvent bénéficier des avantages de l’association : information sur les méthodes contraceptives, adresses de médecins formés, commandes de contraceptifs à l’étranger.

 

 

Dans les années qui suivent, des centres d’accueil s’ouvrent dans différentes villes, et en 1960, la Maternité Heureuse devient le « Mouvement Français pour le Planning Familial » (MFPF), il faut savoir qu'ils poursuivront cette activité contraire à la loi jusqu'en 1967, mais bénéficieront  d’un fort courant de sympathie et de la protection active de personnalités de premier plan. Car en effet la contraception ne sera autorisée qu'en 1967, le 28 décembre 1967. Après avoir repoussé onze propositions de loi successives en dix ans, l’Assemblée Nationale adopte la loi proposée par le député Lucien Neuwirth, qui autorise la contraception. Les discussions ont été nombreuses et assez mouvementées entre partisans et adversaires de l’usage de la pilule contraceptive,  la publicité de celle-ci reste toujours interdite. 

Il faudra attendre 1972 pour qu’un décret réglemente la fabrication et la prescription des contraceptifs.

Avec la vente de la pilule inventée tout de même depuis 1956, les femmes détiennent enfin le droit de choisir. Maternité rime maintenant avec liberté et choix. Avant l'apparition de la contraception la femme n’a donc d’autre recours que l’abstinence, l’avortement clandestin pour éviter les grossesses à répétition, ou bien de se procurer cette contraception illégalement. 

 Le numéro 334 du magazine Le Nouvel Observateur.

Le numéro 334 du magazine Le Nouvel Observateur.

L'avortement toujours interdit en 1971 ,  les femmes décident de se mobiliser pour la défense de leurs droits, pour « la liberté de disposer de leur corps », pour une loi qui autorisera l’IVG et sa dépénalisation. En 1971, le manifeste des 343 est donc publié, c'est une pétition française qui parut le 5 avril dans le numéro 334 du magazine Le Nouvel Observateur. Cette pétition comprend la liste des 343 françaises qui ont le courage de signer le manifeste «Je me suis fait avorté » clandestinement comme ce n'est pas autorisé, s'exposant ainsi à l'époque à des poursuites pénales pouvant aller jusqu'à l'emprisonnement.

Cette pétition à pour enjeux la dépénalisation et la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse (IVG).

Le manifeste, rédigé par Simone de Beauvoir, commence par ces phrases :

 « Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées, alors que cette opération, pratiquée sous contrôle médical, est des plus simples.On fait le silence sur ces millions de femmes.Je déclare que je suis l'une d'elles. Je déclare avoir avorté.De même que nous réclamons le libre accès aux moyens anticonceptionnels, nous réclamons l'avortement libre. »

Simone de Beauvoir

                

Simone de Beauvoir est une romancière, épistolière, philosophe et mémorialiste, elle fait partie des femmes connues qui ont aidé à faire changer les choses pour les femmes. Elle met les femmes en garde contre le mariage, les incitant à mener leur propre vie, à avoir leur propre travail et leurs propres revenus. En un mot, elle les encourage à se libérer. Elle prend donc notamment position pour la légalisation de l'avortement.. En 1949 son livre Le Deuxième Sexe  éclatait déjà comme une bombe. Dans ce livre elle plaide pour une autonomie de la femme. Son livre ouvre le champ d'une philosophie féministe.                

 La semaine suivant la parution du manifeste, l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo a fait sa Une avec un dessin s'en prenant aux hommes politiques avec la phrase « Qui a engrossé les 343 salopes du manifeste sur l'avortement ? » valant à cette pétition d'être appelée familièrement le « manifeste des 343 salopes », un titre qui n'est pas celui des signataires. Pour Maud Gelly, médecin hospitalier : « Que cette caricature, visant à ridiculiser un homme politique, ait au contraire laissé à la postérité une insulte machiste pour qualifier ces femmes, est assez significatif de l'anti-féminisme qui préside parfois à la réécriture de l'histoire de la lutte des femmes. »  Cette pétition eut donc de nombreux impacts.


Ensuite cette même année, est créé le mouvement "Choisir la cause des femmes" par Gisèle Halimi (qui fait partie elle même des personne qui ont signé le manifeste, c'est elle aussi qui défendra la victime au procès Bobigny) aux côtés notamment de Simone de Beauvoir. Gisèle Halimi est un féministe en faveur de la maternité libre et de l’avortement, elle apporte une assistance juridique à des femmes contraintes de se présenter devant la justice pour avoir subi ou pratiquée une interruption volontaire de grossesse.
                                         Manifestation du MLF

Manifestation du MLF

En novembre 1971 a lieu la première manifestation du MLF, le Mouvement de libération des femmes, les militantes féministes, qui le composent, se battent désormais, pour obtenir le pouvoir de dire, de représenter, de proposer, et de décider. Mais aussi, le pouvoir d’innover, mais celui-ci repose sur la liberté. Elles luttent pour le droit à la contraception et à l'avortement, pour toutes les luttes contre les différentes formes d'oppressions et de misogynie, et des revendications à l'égalité de tous les droits, moraux, sexuels, juridiques, économiques, symboliques. Par exemple: elles rejettent « les canons de beauté » imposés par l’organisation familiale et sociale fondées sur la descendance mâle et sur le pouvoir prépondérant du père, elles dénoncent le viol, l’inceste, les agressions sexuelles elles réclament des crèches et des garderies tout en demandant à leurs conjoints de partager les tâches domestiques afin de pouvoir exercer un métier. Elles ne veulent rien de moins que le respect de leurs droits, et cela pour toutes les femmes. Ce mouvement à un impact important su l'émancipation de la femme, de nombreuses féministe ont contribués à travers leurs manifestations, à la création, la modification de lois. Ce qui à permis de donner une nouvelle liberté à la femme dans le milieu culturel.

En 1972, a lieu le procès de Bobigny , un procès politique important dans l'histoire de l'avortement en France. Lors de ce procès cinq femmes furent jugées : la jeune fille, Marie-Claire qui a avorté après un viol, sa mère, et quatre collègue pour complicité ou pratique de l'avortement. Car quelques semaines après l'avortement , Daniel P., le violeur de la jeune fille, soupçonné d'avoir participé à un vol de voitures, est arrêté. Et il dénonce Marie-Claire, dans l'espoir que les policiers le laissent tranquille. La défense de la victime fut assurée par l'avocate Gisèle Halimi. Ce procès fut un énorme choc et participa à la dépénalisation de l'avortement.

En février 1973, suite au manifeste des 343 femmes, une nouvelle pétition fait par: le Manifeste des 331 médecins, qui déclarent avoir déjà pratiqués des avortements, malgré que la loi l'interdise. ces médecins sont favorables à l'avortement et affirment l'avoir pratiqué pour des raisons humanitaires (mais en réalité il est signé par beaucoup de psychiatres qui n'ont jamais réalisé cet acte chirurgical).  ces médecins pensent, et citent "Décider si l’avortement est ou non un crime du ressort de la liberté individuelle" Et Jean Taittinger, garde des sceaux, prononce pendant le discours de décembre 1973  "Tous les jours, depuis des dizaines d'années, mille femmes ont avorté dans l'angoisse et l'illégalité, et tous les jours, une de ces femmes est morte." 

Pendant ce temps de 1967 à 1973 les députés français contre la maternité volontaire débattent sur la contraception à l'Assemblée Nationale. Ils craignent que libérées par la pilule et l'avortement, les femmes se lâchent "sexuellement". On peut entendre dans leur propos une vraie discrimination car d'après eux, elles attendent que tout ceci soit autorisé pour en quelque sorte "devenir des prostituées" c'est-à-dire coucher à droite à gauche. Ces même députés s'opposeront fortement à l'avortement.

En 1974, le remboursement de la contraception est assuré par l'assurance-maladie. Une nouvelle loi autorise la délivrance de la pilule contraceptive aux mineures sans l’autorisation de leurs parents. L'anonymat est garantit et la contraception est gratuite dans les centres de planification familiaux. Les mobilisations féministes pour le droit à l'avortement et le droit des femmes à disposer de leurs corps continuent.

 

D'ailleurs cette même année, le débat sur l'avortement est ouvert à l'Assemblée en novembre. Il est particulièrement houleux. Simone Veil, ministre de la Santé d’un gouvernement de droite, défend le projet de loi provisoire sur l’avortement.

 

Le 17 janvier 1975 la loi Veil dépénalise l'avortement après des années de combat, et ce malgré les insultes et les menaces.Ce texte est provisoire il est voté pour 5 ans, il faudra donc attendre pour que le texte soit définitif. Il le deviendra bien en 1979. Les termes sont simples : l’IVG ne peut se faire que sur une femme enceinte de 10 semaines, résidant en France ou y étant depuis plus de 6 mois, elle doit être pratiquée par un médecin et la femme, si elle est mineure et célibataire doit avoir un représentant légal à ses côtés.Le délai sera repoussé à 14 semaines d’aménorrhée en 1993 avec la loi Neiertz.

A partir de 1982, l'avortement est remboursé par l'assurance-maladie.

En 1990, l'IVG médicamenteuse est autorisée en milieu hospitalier.

En 1993 l'auto-avortement n'a plus de sanctions pénales. Il créait aussi le délit d'entrave à l'IVG, ce qui est une très bonne chose car cela empêche que les femmes enceintes soit influencées sur le choix de garder l'enfant ou non, personne ne peut empêcher une femme d'avorter sous risque de poursuite judiciaire, c'est un signe de liberté.

En 2000, il est autorisé de délivrer sans ordonnance des contraceptifs d'urgences pour les mineures à titre gratuit dans les pharmacies, les infirmières scolaires sont aussi autorisées à administrer une contraception d'urgence dans les cas de détresse.

Ensuite en 2004, l'IVG médicamenteuse est autorisée en médecine de ville.

Par la suite en 2007 l'IVG médicamenteuse peut désormais être délivrée dans les Centres de Planification et d'Education Familiale c'est un grand progrès pour les jeunes filles, qui vont pouvoir s'y adresser plus facilement, en se sentant plus dans l'anonymat et sans peur d'être jugé.

Pour finir, en 2014, les députés votent la suppression de la notion de « détresse » pour l'avortement, qui était inscrite dans la loi de 1975 sur l’interruption volontaire de grossesse,pour caractériser l’IVG non thérapeutique, c'est le projet de loi sur l’égalité entre les hommes et les femmes. La loi se réfère désormais, plus simplement, à « la femme qui ne veut pas poursuivre sa grossesse ». Tout le monde pensait que cette modification allait passer inaperçue, tant il est vrai que cette notion de détresse ne trouvait plus place dans le droit positif.

En conclusion on peut voir qu'à travers toutes ces années la femme contrôle petit à petit son corps. Aujourd'hui plusieurs moyens de contraceptions sont à sa disposition, elle peut choisir en cas de  grossesse non désiré de garder ou non l'enfant en faisant son choix par elle même sans que personne ne l'influence, sous peine de poursuite judiciaire. On peut voir aussi que petit à petit la femme contrôle son corps et qu'elle est libérée de son mari car en 1990 le viol entre époux est enfin reconnu est donne donc lieu à des poursuites judiciaires

3. Le partage des tâches ménagères dans le foyer.

 

Pendant longtemps et encore aujourd'hui, mais moins, on peut observer, le rôle et le statut de la femme au foyer perçu de manière péjorative, comme celle qui fait les tâches ménagères et la cuisine. En effet, pendant les années qui ont suivi les deux grandes guerres on peut constater que le taux d'activité professionnel feminin chute pour une toute autre activité : le travail domestique. La femme est peu à peu replacée dans son rôle de « reine du foyer ». Cette expression de l'époque met bien en évidence le rôle que l'on donnait aux femmes.

 

"Reine du foyer" des années 50

"Reine du foyer" des années 50

Dans les années 1950 devenir la  « reine du foyer » était le « destin » de toutes les jeunes filles, une mission à laquelle l'éducation doit préparer les filles. En effet l'éducation que recevaient les jeunes filles dans les années 1950 avait un objectif bien déterminé : faire d'elles de  bonnes épouses, reproduire le rôle quelque peu domestique qu'occupait leur mère dans la sphère familiale, et imiter maman.

Extrait du manuel scolaire catholique d'économie domestique

Extrait du manuel scolaire catholique d'économie domestique

Même si l'éducation familiale a une grande influence, l'éducation scolaire l'est tout autant dans la construction de la jeune fille. L'école, qui se généralise pour les deux sexes à début du XXème Siècle, est également un acteur de grande influence dans l'éducation des futures épouses. Elle rend obligatoire l'enseignement ménager, pour revaloriser la famille et maintenir les femmes au foyer. On le voit notamment avec le manuel scolaire catholique d'économie domestique, publié en 1960, qui met en évidence cette thématique : il énumère un certain nombre d'action devant être accomplies par la femme dans leur vie quotidienne afin de satisfaire son mari. C'est, en quelque sorte, un code de bonne conduite pour la femme au coeur de la sphère familiale. Cependant, cette loi place la femme au service de son mari : « laissez-le parler d’abord, souvenez-vous que ses sujets de conversation sont plus importants que les vôtres », « il est important de vous rappeler vos vœux de mariage et en particulier votre obligation de lui obéir », ou encore « si votre mari suggère l'accouplement, acceptez [...] le plaisir d’un homme est plus important que celui d’une femme » ... autant de citations qui mettent en évidence le caractère de supériorité de l'homme dans le couple. Les valeurs d'une bonne maîtresse de maison étaient très tôt inculquées au jeunes filles.

 

Les filles et les garçons n'ont pas les mêmes cours, les matières enseignées étaient différentes : pendant que les jeunes filles apprenaient à ranger, laver, faire la lessive, de la couture ou bien meme s'occuper d'un enfant, les garçons étaient destinés à des activités tout autres. Les femmes; de mères en filles, étaient donc destinées à faire le ménage.

Voici la journée type d'une femme de 1950, reconstituée grâce à l'encyclopédie de la maitresse de maison:

- Chaque matin: La femme fait sa toilette, le petit déjeuner, la vaisselle, les courses, le ménage, le lit, le rangement et la cuisine.

-Chaque aprés-midi: Elle fait la vaisselle du déjeuner, et se conssacre à tour de rôle aux travaux occasionnel: la lessive, le repassage, le racomodage.

-Chaque soirée : Elle fait la vaisselle du diner, remet de toutes les choses à leur place, nettoie les chaussures, brosse les vêtements, prépare tout ce qui est nécessaire pour le départ des écolier le lendemain matin et préparer aussi le petit déjeuner en avance pour le mari.

La femme doit aussi gérer ses achats et ainsi organiser les repas au mieux.

 

 

Publicité pour électroménager

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La femme est surtout décrite comme ménagère : Les publicités de produits d'entretien ménager s'adressent uniquement aux femmes. Le stéréotype de la Reine-Du-Foyer nous montre une femme dont le plus grand bonheur provient du sentiment d'avoir bien nettoyé sa maison. Le mari attendait de sa femme qu'il trouve une maison en ordre et propre en rentrant de son travail.La charge domestique des femmes est allégée grâce à la mécanisation et à la socialisation marchande d'un certains nombres de tâches ménagères.

En effet après la seconde guerre mondiale, le confort de la femme au foyer a évolué grâce au progrès techniques. Certaines femmes aisées possèdaient déjà ce confort mais les rurales et les ouvrières utilisent toulours des techniques rudimentaires : elles cuisinent sur un poêle a bois, lavent les couches à la mains, nettoient le sol au balai et à la serpillère. Les innovations font rêver : au premier rang, la machine à laver, qui apportera le plus grand soulagement et une certaine liberté à la femme, mais aussi la cuisinière à gaz, la marmite sous pression, les carrelages faciles à entretenir, le réfrégirateur pour remplacer la glacière avec ces pains de glaces... L'électricité permet bien d'autres améliorations de la vie quotidienne comme : le mixer, le sèche-cheveux, le grille pain, le moulin à café et la cafetière.

Les publicités se sont emparées de la femme pour promouvoir leurs inventions qui sont censées facilitér la vie quotidienne et lui laisser plus de temps libre à consacrer à son mari et à ses enfants. L'image de la femme dans ces années-la est celle d'une femme "ignorante", sans curiosité intellectuelle et sans profession : Cette image colle à l'expression "Sois belle et tais toi". La femme a toujours un rôle secondaire au sein du foyer.

Néanmoins, de nombreux mouvements contestataires et féministes vont remettre en cause leur activité domestique quelque peu monotone, qui les empêchaient d'avoir une place importante dans la société, d'avoir un emploi, et donc, de ne plus dépendre de leur mari.

 

Mais de nos jours est-ce toujours la même chose ? Les femmes restent-elles principalement au foyer? Passent-elles leur journée à cela ? Les tâches sont t-elles partagés ? 

Aujourd'hui encore les enfants de sexes opposés ne sont pas socialisés de la même façon, l'éducation qu'on leur donnent, avec les jouets, les activités qu'on leur proposent. En effet on attendera plus d'une petite fille qu'elle soit plus soigneuse, qu'elle soit plus ordonnée, et d'un garçon qu'il soit plus « débrouillard » et qu'il ait un esprit de compétition. Nous pouvons constater aussi que par les jouets sont aussi transmis différentes attentes, qu'on attend de l'enfant par rapport à son sexe. On aura plus tendance à offrir une poupée, de la dinette à une petite fille , ce qui montre qu'on attendra d'elle qu'elle fasse les tâches ménagères, la cuisine, et qu'elle s'occupe des enfants. Toute fois cette socialisation diférentielle n'éxiste plus à lécole, aujourd'hui on enseigne les même choses aux filles comme aux garçons.

 


 

I. La place de la femme dans la vie familiale

Si la durée totale consacrée au travail domestique et au travail professionnel est proche en moyenne entre hommes et femmes, la répartition  demeure très inégale entre les sexes. Depuis vingt-cinq ans, l'écart de situation entre les hommes et les femmes s'est réduite de 40%, 3heures en 1986 contre 1heure et48 minutes en 2010,cette baisse s'explique principalement du faît que les femmes passent moins de temps à faire le ménage et non parce que les hommes en font plus. Cette baisse peut provenir, des normes sociales liées au travail domestique qui ont pu évoluer. Les foyers sont de mieux en mieux équipés en électroménager et, peut provenir aussi de la montée de l'emploi féminin.

Cependant, l'inégalité du partage des tâches domestiques continue d'être d'autant plus forte que les ménages comptent des enfants. Le temps passé par les pères à s'occuper de leurs enfants a certes augmenté sur les dix dernières années, mais les femmes s'en occupent plus également, si bien que les inégalités selon le sexe restent inchangées. En général, les tâches domestiques ne sont pas très appréciées par les personnes qui les effectuent et plus les activités sont considérées comme des corvées, plus l'écart de participation entre les hommes et les femmes est important.

En 2010, les hommes effectuent 2heures et 13 minutes de tâches domestiques en moyenne par jour (contre 4h01 pour les femmes), soit une durée équivalente à celles effectuées en 1999(2h13 )et 1986(2h07). Pourtant, en 25ans, leur durée moyenne de travail professionnels ’est écourtée de 32minutes, en particulier sousl’effet de la montée du chômage et du passage aux 35heures.

Parmi les différentes tâches domestiques (tâches, ménagères, soin aux enfants, activités de semi -loisirs comme le jardinage ou le bricolage), la baisse pour les femmes porte principalement sur les tâches ménagères. Durant la dernière décennie, la diminution du temps accordé aux tâches domestiques se constate tout au long de la journée. Elle est encore plus marquée les matinées des jours de week-end.La cuisine et le ménage sont alors moins souvent faits . Hormis les mères de familles nombreuses, le temps libre de la plupart des femmes a augmenté.

Les tâches ménagères sont aussi peu appréciées par les hommes que  par les femmes. Plus de 4 personnes sur 10 qui ont fait du repassage dans la semaine précédant l’enquête jugent que c'est une corvée. Viennent ensuite le ménage courant et la vaisselle, considérés comme des corvées par 30% des personnes qui les font.
Faire les courses et la cuisine de tous les jours sont des activités jugées moins pénibles.
Les hommes et les femmes classent selon le même degré de pénibilité les différentes tâches. Ils les classent également dans le même ordre qu'en 1999. Globalement, s'il on enlève la cuisine de tous les jours, plus les activités sont considérées comme des corvées, plus les écarts de participation sont importants entre les hommes et les femmes. Ainsi 66% des femmes et seulement 14% des hommes participent ainsi à
l’activité "repassage", considérée comme la plus déplaisante pour les deux sexes.

On peut donc comprendre que dès qu'une tâche sera considérée comme corvée se sera à une femme de la faire.

On peut conclure que les choses ont changés aujourd'hui car la plupart des femmes ne restent plus à la maison mais travaillent. Elles ne sont normalement plus considéré comme des "bonnes à tout faire" mais certaines idées machistes persistes. De nombreux efforts sont encore à faire dans le partage des tâches car on remarque que ce n'est pas finalement le temps de travail domestique des hommes qui augmente mais celui des femmes qui diminue.

 

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C
je me nomme corine âgée de 32 ans j'habite dans le 59139 wattignies . J'étais en relation avec mon homme il y a de cela 4 ans et tout allait bien entre nous deux puis à cause d'une autre femme il s'est séparé de moi depuis plus de 5 mois . J'avais pris par tout les moyens pour essayer de le récupéré mais hélas ! je n'ai fais que gaspiller mes sous.Mais par la grâce de dieu l'une de mes amies avait eut ce genre de problème et dont elle a eut satisfaction par le biais d'un ... nommé ishaou au premier abord lorsqu'elle m'avait parlé de ce puissant je croyais que c’était encore rien que des gaspillages et pour cela j'avais des doutes et ne savais m'engager ou pas. Mais au fur des jours vu ma situation elle insiste a ce que j'aille faire au moins la connaissance de ce puissant en question et c'est comme cela que je suis heureuse aujourd'hui en vous parlant.c'est à dire mon homme en question était revenu en une durée de 7jours tout en s'excusant et jusqu'à aujourd'hui et me suggéré a ce qu'on se marie le plus tot possible.je ne me plein même pas et nous nous aimons plus d'avantage. La bonne nouvelle est que actuellement je suis même enceinte de 2 mois. Sincèrement je n'arrive pas a y Croire a mes yeux qu'il existe encore des personnes aussi terrible , sérieux et honnête dans ce monde, et il me la ramené, c'est un miracle. Je ne sais pas de quelle magie il est doté mais tout s'est fait en moins d'une semaines.(pour tous vos petit problème de rupture amoureuses ou de divorce ,maladie ,la chance , les problèmes liés a votre personnes d'une manière, les maux de ventre, problème d'enfants, problème de blocage, attirance clientèle, problème du travail ou d'une autres) Vous pouvez le contacter sur: son adresse émail : maitreishaou@hotmail.com ou appelé le directement sur whatsapp numéro téléphone 00229 97 03 76 69 son site internet: www.grand-maitre-ishaou-13.webself.net
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